Avec la participation de plusieurs partenaires du milieu dont le Centre d’action bénévole Valcourt et Région, l’OMH du Val-Saint-François et Valcourt 2030, deux projets de dépannage et d’éducation alimentaires prennent forme dans les deux écoles de Valcourt, soit l’école primaire La Chanterelle et l’École secondaire de l’Odyssée.
L’an dernier, peu de temps avant la pandémie, ces organismes devaient déployer le volet éducation alimentaire à l’aide d’ateliers de cuisine et de capsules informatives, mais compte tenu des restrictions, le projet a dû être reporté.
« Lorsque l’idée a été proposée dans le comité Diversification de l’offre scolaire de Valcourt 2030, nous avions en tête de commencer par le volet éducation alimentaire avec des ateliers et des capsules vidéo pour présenter certaines recettes, mais la pandémie a fait en sorte qu’on a revu l’ordre des choses. Nous allons commencer par le volet du dépannage, afin de combler un besoin qui était présent dans les écoles pour certains jeunes. La participation de plusieurs partenaires permettra à ce projet d’évoluer à travers le temps », précise Kevin Bombardier, coordonnateur de Valcourt 2030.
Pour chaque école, le frigo sera utilisé différemment.
« Les enfants qui ont besoin de ce service de dépannage collation reçoivent une petite pomme en papier, qui agit comme un laissez-passer, et peuvent se diriger au local où est situé le frigo, ils choisissent par la suite leur collation parmi les choix offerts et retournent en classe ou dans leur groupe de service de garde. C’est environ 45 collations qui sont fournies chaque semaine depuis le début de ce projet », rapporte Claudia Lajoie, technicienne en service de garde à l’école La Chanterelle.
Du côté de l’école secondaire de l’Odyssée, le concept est un peu différent. « Pour le moment, le frigo « libre-service » est à se refaire une beauté extérieure sous le talent d’élèves artistes de l’école. Il est rempli régulièrement par des collations santé que nous nous procurons en épicerie et les élèves sont invités à se servir en cas de besoin. Lorsque le contexte de pandémie sera derrière nous, l’équipe aimerait y ajouter un principe de « donner au suivant » si des élèves désirent y déposer des articles qu’ils ont en trop dans leur lunch et qu’ils désirent partager », explique Marie-Claude Farrell, directrice.
Après cette première phase qui a eu lieu durant les deux derniers mois de l’année scolaire, le volet « éducation alimentaire » devrait se mettra en place au début de la prochaine année scolaire.